Mutual Modelling

Bookmarklets | MOVABLE TYPE On définit grossièrement le Mutual Modelling par la représentation que A se fait de son/ses partenaires : en particulier, ce qu’ils savent et prévoient de faire et ce qu’ils savent que A sait. C’est cette définition que l’on a retenu pour mon mémoire.

A posteriori, cette définition apparaît beaucoup trop vague et généraliste. On peut en effet discriminer plusieurs strates dans le modèle de l’autre : - Inférences générales sur l’autre (social category membership, interests) - Compréhension :modèle du domaine (ou de la tâche) par l’autre. - Intentions, stratégies de l’autre. - Modelling émotionnel : mood de mon partenaire (est-ce qu’il s’emmerde ? est-ce qu’il agit avec moi ?) - Transactive memory : traits de personnalité de l’autre, ses compétences

Caractéristique de ce modèle de l’autre : - Plusieurs strates (on les a définies ci-dessus). - Dynamique : le modèle que A se forme à propos de son/ses partenaires est réactualisé, incluant les inférences réalisées à partir des événements divers (interactions des autres, audience design…) - Deux niveaux sur un axe lié à la tâche : général (connaissance de l’autre) / finalisé (MM = ce qui apparaît pertinent pour le(s) partenaires dans le contexte de la tâche). - Deux autres niveaux sur un axe plus « linguistique » : global (au niveau de la tâche globale)/local (au niveau linguistique, grounding : est-ce que mon partenaire a compris ce que j’ai voulu dire ?)

Collaborative learning is often more effective than learning alone, but not always. The attempts to control the conditions for effectiveness were not successful. Collaboration effects seem produced by specific types of interactions (explanation, negotiation,...) rather than by general conditions. Hence, a growing attention is paid to the interactions through which peers develop and maintain a shared understanding of the task. To detect misunderstanding or disagreement, the subjects must have some representation of what their partner understands. A rudimentary model of the partner is sufficient for most everyday dialogues. However, in order to observe cognitive effects, we study collaborative tasks which require fine-grained mutual modelling. This project investigates three research questions. How accurate is the partner model that pairs maintain during collaborative learning? Do awareness tools increase the degree of mutual modelling? What are the learning outcomes of building a detailed partner model?